Les banques ont-elles réussi leur virage vers la Bourse en Ligne ?

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A l’heure où les rendements de la plupart des placements sont en berne. La Bourse possède quant à elle des rendements très intéressants et attire toujours plus d’épargnants français. Les banques traditionnelles étant réceptacle de l’épargne dormante des français ont-elles cependant réussi à prendre une part de marché satisfaisante?

Rappelons qu’il y a plus de 2 millions d’investisseurs en France et ce chiffre ne cesse de croître (source: latribune.fr). Cette croissance est portée par l’introduction en Bourse récente de la française des jeux notamment. Un marché pour le moins juteux pour ceux qui ont réussi à se positionner avec des offres de courtage efficaces.

Qui sont les courtiers en ligne privilégiés des français ?

Le leader incontesté depuis plusieurs années est DEGIRO, un acteur récent et spécialisé dans le courtage en Bourse. En france il est suivi par Bourse Direct, Bink (racheté récemment par Saxobanque) ou encore Boursorama. Tous ces acteurs sont plutôt récents et sont à catégoriser comme “courtier en ligne”.

Les seules banques qui tirent leurs épingles du jeu sont des banques en ligne à l’image de BFORBANK ou encore HELLO BANK qui malgré des services de courtages décevants ont su grappiller des parts de marché.

Les acteurs traditionnels tel que société générale, le crédit agricole ou la banque postale (malgré le rachat de easybourse) sont très loin derrière et ne parviennent pas à rattraper les wagons.

Pourquoi un tel fiasco pour les banques traditionnelles par rapport aux courtiers en ligne?

Les raisons du désamour des investisseurs français pour les services de courtage des banques sont nombreuses (source: Investir-a-la-bourse.com) Parmi les premiers griefs on retrouve les tarifs, en moyenne 4 fois supérieurs par rapport aux courtiers en ligne. Enfin les banques, même nouvelles, ne semble pas réussir à combler le gap technologique qui s’est formé avec les courtiers.

Sociétés bancaires: Des frais de courtages trop importants

Parmi les frais de courtage on retrouve principalement :

  1. Les frais pour chaque ordre passé à votre courtier. Ils sont variables selon les marchés.
  2. Les droits de gardes, ce sont des frais que facturent votre courtier selon la taille de votre portefeuille. Ils sont facturés à la ligne.

Ces dernières années les courtiers en ligne s’adonnent à une guerre des prix sans merci tandis que les banques, traditionnelles ou néobanques peinent à suivre. Seul BFORBANK tire son épingle du jeu tandis que la plupart des banques continuent à facturer des droits de gardes. Des frais devenus archaïques pour la plupart des investisseurs depuis de nombreuses années.

Côté frais de courtage le constat est le même, les banques n’arrivent pas à s’aligner. Boursorama qui est pourtant avant tout un courtier en ligne, propose des tarifs à 4€50 en moyenne pour 100€ de transaction sur le CAC40 là où, DEGIRO, propose 0,4€ de frais. 

Des plateformes en manque d’innovation

Dernier point et pas des moindres, la plateforme de trading! Ici les néo banques arrivent à peu près à tirer leur épingle du jeu grâce à des partenariats stratégiques notamment avec Prorealtime ou Meta Trader qui restent les meilleurs outils du marché pour les particuliers.

Côté banque c’est la catastrophe avec des plateformes vieillissantes, évoluant à faible vitesse versus des acteurs pure player aux dents longues et qui ont fait de leurs performance sur Internet leur fond de commerce.

En résumé: les banques et le courtage

Il faut s’attendre dans les années qui viennent à de plus en plus de néo banques lançant leur propre services de courtage. La synergie et l’opportunité étant trop forte. A l’inverse les banques traditionnelles se retrouveront sûrement dans des positions de rachat pour étendre leur activité et revenir dans la course. Reste à savoir si le montant du rachat de certains des acteurs comme DEGIRO ne sera pas de toute façon trop salé.

ECFR
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